(Force est de constater que ce qui fait la richesse des talas, c’est moins leur maîtrise de l’informatique que ce qui les rassemble : nous sommes désolés pour cette expérience de navigation sur un site un peu archaïque !)
Probablement non. Mais si vous êtes bien renseignés, vous savez peut-être vaguement qu’il s’agit d’une des plus anciennes associations de notre École, ouverte à tous, qui rassemble ceux qui se reconnaissent au moins un peu sous ce mystérieux vocable : « tala ».
Mais, nous direz-vous, en quoi cela consiste ?
Les talas ont l’habitude d’ajouter au nom de toutes leurs activités et à tous les lieux qu’ils fréquentent ensemble ce même substantif : vous avez peut-être entendu parler de la cave tala (au sous-sol du NIR), des week-ends tala, du petit-déjeuner tala qui nous rassemble tous les matins au petit-pôt, du pélé tala, du tala-travail à la tala-table de la bibliothèque, de l’étalage à Montrouge, du talaski, du « jeudi tala », la rencontre hebdomadaire phare, et aussi des princes et princesses talas qui, depuis la fin du XIXème siècle, se relaient à leur service… (À force, on se demande même s’il n'existe pas un nombril tala !)
Déjà il y a 35 ans, on disait : « La talasserie ? Un conservatoire des arts et traditions populaires ? Un régime politique utopique ? Une arrière-sacristie ? Une secte intello ? Un club de rencontres ? » Pas facile d’y répondre.
Bien souvent, au début de l’année, on nous confond avec le club bouffe. Mais pas forcément à tort car chez les talas, on sait vivre et vivre bien : c’est entendu, « l’homme ne vit pas seulement de pain » (Mt 4, 4), certes : mais pourquoi s’en priver ?
Mais au-delà des manifestations extérieures, il nous faut chercher à saisir l’essence du tala. Mais qui sont-ils au juste ? De bords politiques parfois opposés, de milieux sociaux variés, d’horizons très différents, les talas sont pourtant un seul esprit à l’ENS. N'hésitez pas à venir les rencontrer, vous découvrirez probablement Celui qui les réunit…
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